Site classé au patrimoine des monuments historiques et qui fait l’objet d’un programme de requalification (cité de l’animation, halle gourmande)

Claire Vernhes, architecte-urbaniste, Mathilde Lazuech, réalisatrice, et Léa Enjalbert, réalisatrice de films d’animations, sont tombées sous le charme de ce site et ont  découvert au fil des jours le Haras d’Annecy dans lequel elles vont travailler pendant 6 semaines avec la collaboration de Pascal Gardin, gardien du Haras.

Dans les écuries, le cheval a laissé sa trace et c’est peut-être là que peut commencer le récit ? Avec un dispositif qui permet de collecter les souvenirs comme dans un étrange confessionnal : la récolte des indices, des anecdotes et des récits sur le haras, commencée avec les élus et les acteurs culturels s’est poursuivie en partant à la rencontre des habitants. De ces souvenirs naît leur film : La légende du Haras.

Avant la révélation du film au grand public, Claire, Mathilde et Léa ont proposé un parcours sauvage et sonore dans la ville en dehors des chemins tracés pensée comme un spectacle, qui relie le Haras aux anciens abattoirs et nouvelles serres de la ville.
Il nous conduit sur une voie de fret désaffectée, une oasis de verdure habitée par des arbres à papillons, initiant un nouvel itinéraire poétique dans la ville.

La légende du Haras a séduit avec plus de 165 visiteurs. L’aventure s’est poursuivie avec une magnifique exposition en vidéo mapping lors de nos 20e rencontres CINE ARCHI en Novembre 2019.

LA LEGENDE DU HARAS de Claire Vernhes, Mathilde Lazuech, Léa Enjalbert
15 minutes, 2019

SYNOPSIS
Le haras est un lieu clos au cœur de la ville d’Annecy qui suscite curiosité, fantasme et nostalgie. Les souvenirs de ce lieu, autrefois habité, accompagnent la routine du gardien jour et nuit. Sur les traces de ce qui pourrait être la légende, les différents récits des habitants s’assemblent et se juxtaposent pour recomposer la mémoire du lieu.
Écrit à partir d’une collecte de témoignages et d’anecdotes auprès d’habitants et d’ateliers d’écriture, il a été tourné à Annecy et dans le haras. Il intègre subtilement l’étrangeté et l’imaginaire en introduisant des images animées en papier découpé, stop motion ou compositing, qui mettent en mouvement l’architecture du Haras. La légende du haras est un film et aussi la fabrication participative d’un récit tel un outil heuristique construit au fur et à mesure des rencontres et des histoires partagées.